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leblogànous
5 novembre 2008

Tuile

Bonjour les filles,

Faut que je vous parle de ce qui m'arrive et qui n'était pas prévu au programme si tant soit est qu'il y avait un programme !

Voilà, comme il n'y a que la tite fée qui soit au courant, je vous raconte ça depuis le début. Et le début c'était vendredi dernier. Oui vous savez bien que j'ai rompu avec l'homme il y a deux mois ! Que j'en ai plus ou moins souffert (plus est plus juste que moins d'ailleurs) mais bon que je m'en suis remise. Seulement voilà, vendredi dernier c'était Halloween et ma fille (la belle gothique) ne pouvait pas ne pas fêter hallo...ween (clin d'oeil) ailleurs que dans notre appartement. Alors elle m'a demandé gentiment si je pouvais aller coucher ailleurs. Et le seul ailleurs qui me permette de découcher c'est chez l'homme en question. Comme on est resté bon amis (très bon même) je lui ai demandé si ça ne l'embêtait pas de m'héberger pour une nuit. Bien sûr il a été tout de suite d'accord, la seule chose qui l'ennuyait c'est qu'il devait faire le ménage pour m'accueillir...

Mais dans la semaine alors qu'on parlait du froid qu'il faisait il m'annonce qu'à partir de samedi il pourra remettre sa deuxième couette sur le lit. Je lui demande :

- pourquoi seulement samedi ?
- ben parce que vendredi je vais en avoir besoin pour dormir dans le divan, je te laisse mon lit
- ... (grosse boule à la gorge impossible de dire un mot)
- ... (silence)

Là plus rien d'autre n'a été dit durant le reste du voyage. Le lendemain alors qu'on reparlait du froid (oui oui nos conversations sont très riches ;)) rebelote il me la refait une deuxième fois. Moi toujours silence, noeud à la gorge, impossible de réagir. Pourtant tout le reste de la journée je n'ai fait qu'y penser. Comment pouvait-il vouloir dormir dans le divan après tout ce qu'on a vécu ? Pour moi c'était carrément impensable. A tel point que je me disais que si c'est ce qu'il fait, c'est la dernière fois que je m'invite chez lui. (Oui on a des principes dans la famille, on peut dormir avec des ex sans que ça nous pose problème mais dormir dans des lits séparés là ça pose problème)

J'avais donc pensé lui en parler avant le fameux vendredi soir, puis je me suis ravisée pensant qu'il serait mieux d'en parler au moment d'aller se coucher. Et c'est donc ce que j'ai fait.

Vendredi soir, 23h. l'homme est fatigué, il s'endort devant la tv, donc :
- (moi) tu veux qu'on aille se coucher ?
- (lui) oui je veux bien si ça t'embête pas !
- (m) non de toute façon NCIS est fini et la bande de sex je connais par coeur.
- (m) euh... tu tiens réellement à dormir dans le divan ?
- (l) ben... euh... c'est comme tu veux ?
- (m) non, c'est comme tu veux toi ?
- (l) non, c'est comme tu veux !
- (m) écoute, on est chez toi donc on fait comme tu veux ! (faut savoir être ferme des fois ;))
- (l) ben non alors...

Et voilà c'est donc parti pour une nuit à deux dans le même lit. Je pourrais dire que mon plan avait marché bien que je n'avais pas fait de plan sur la comète, mon souhait étant juste de dormir avec lui normalement. Sans autre objectif en vue, vu que mes "ragnagna" avaient de toute façon décidé de débarquer la veille !!! (on ne tire pas de conclusion les filles hein ;))

ET donc nous voilà tous deux au lit. Nous avions tous deux garder nos culotte et caleçon pour bien montrer que nous n'avions aucune envie de rompre quelques barrières que ce soient.

Seulement voilà, l'inconscient des fois fait faire des choses que notre conscient n'oserait même pas imaginer.

3h du mat, je me réveille ; m'étant retrouvée collée contre l'homme je l'ai senti s'écarter. Je me remets donc dans mon coin avec la ferme intention d'y rester, mais dans mon sommeil mon corps en avait décidé tout autrement. Je me suis réveillée trois fois comme ça tout contre lui et lui s'écartant. Oui je sais c'est un signe. C'est même deux signes. Le premier moi j'avais besoin de sa chaleur. Le second, lui n'avait pas du tout envie de la mienne :(

Mais bon qu'à cela ne tienne, je dirais que c'est normal vu notre situation.

8h30 je me réveille. Je suis tout contre lui. Il ne bouge pas. Je suis restée un moment comme ça sans ose bouger de peur qu'il se retire encore. Puis n'en tenant plus j'ai passé mon bras au dessus de son corps mais par dessus les couettes. Là il s'est comme on dit entre nous "bien mis" c'est à dire qu'il s'est mis à plat ventre son corps tout contre le mien. J'étais contente il ne se retirait plus... Puis vers 9h30 une envie urgente l'a fait sortir du lit. Quand il est revenu je me suis dit "bon ben on va savoir ce qu'il veut ou non" et je me suis retournée dans mon coin. Bien à ma place. Il s'est recouché dans son coin bien à sa place et je n'ai pas bougé. On est resté comme ça, quoi... allez 1 minute ! 2 tout au plus ! plus voyant que je ne bougeais pas il s'est retourné et m'a prise dans ses bras. Vous pouvez pas savoir le bien fou que ça m'a fait ! enfin si je sais que vous pouvez. Il m'a serré tellement fort que j'ai bien cru que jamais plus il ne me lacherait ni même ne me laisserait partir. Puis les caresses ont commencé... Non non vous inquiétez pas je ne vais pas parler de sexe car il n'y en a pas eu ! Non c'était juste plein de tendresse et plein de caresses et c'est tout. Nous sommes restés comme ça pendant près d'une heure et demie. Sans vraiment parler. Juste l'un contre l'autre à se caresser et à embrasser nos corps.

Puis à 11h il fallait se lever. C'est ce qu'on a fait et tout le reste c'est passé comme si justement rien ne s'était passé. On a fait nos courses de la semaine. Puis on est rentré chacun chez soi, en se quittant en se faisant la bise tout simplement comme deux amis que nous sommes devenus.

Dans la journée de samedi, pas de problème. Le planning étant chargé, je n'ai pas trop eu le temps d'y repenser. Mais déjà samedi soir, alors que je me connecte régulièrement avec mon coquelicot, là je n'avais pas du tout envie de me connecter. Je l'ai quand même fait, on a parlé un petit moment mais franchement je me sentais vraiment mal à l'aise et surtout pas au bon endroit. Sur le moment j'ai pas trop compris ce qu'il se passait.

Mais dimanche, dès mon réveil, mes pensées se sont tournées vers l'homme. J'avais envie de l'entendre, envie de lui parler, envie de passer un moment avec lui. Je n'ai rien dit, rien fait... depuis notre séparation nos dimanches sont vécus séparément et on ne s'appelle même plus. Alors je ne m'attendais à rien de sa part et je ne voulais pas changer quoi que ce soit de ma part.

Puis 15h le téléphone sonne. C'était lui. 20 mn ! Nous sommes restés vingt minutes à parler de tout de rien. Vingt minutes qu'on n'en ont paru à tout casser que 3. Vingt minutes rien qu'à nous...

Cela ne nous était pas arrivé depuis des lustres. Etait-ce d'ailleurs déjà arrivé une seule fois ? Je ne m'en souviens pas. L'homme n'est pas un bavard au téléphone.

Et après notre conversation téléphonique j'étais bien ! vraiment bien ! Mais toujours aucune envie de parler au coquelicot. Quelque chose faisait barrière mais quoi ? J'avais comme l'impression de lui cacher quelque chose.

Puis dimanche soir l'heure de se mettre au lit est arrivée... une grosse boule dans la gorge aussi. Mes pensées sont toujours tournées vers l'homme. Que fait-il en ce moment ? Pense-t-il à moi ? Comment vit-il notre nuit ?

Lundi... il est en formation toute la semaine donc pas question que je le dérange. Avant qu'il ne rentre en cours on s'est échangé quelques textos. Des banalités. Rien ne ressort de nos sentiments, on ne parle pas de ce qui s'est passé et pas passé. Non juste des banalités. Mais quand même 5 ou 6 textos d'échangés.

La journée est longue. J'ai toujours ce noeud dans la gorge. Je ne cesse de regarder le téléphone pour savoir s'il a sonné pendant que les quelques minutes voire secondes où je n'ai pas été dans mon bureau. Mais non rien. La journée se passe... pas de nouvelles. Puis 17h53 un texto me dit qu'il est dans le train qui le ramène chez lui.... "Espèce d'andouille que je me dis, et tu croyais quoi ? qu'il allait t'appeler et t'attendre pour faire le voyage avec toi ? tu rêves ma grande !"... Je n'ai pas répondu à son texto. Je ne l'ai pas averti du train que je prenais. J'avais une boule qui grossissait de plus en plus dans la gorge et les larmes qui ne demandaient qu'à sortir.

19h40, je suis dans le bus qui me ramène chez moi. Coup de téléphone. C'est lui. "Tu es encore au bureau ?" le sourire revient. Je lui dis tout simplement que non que je suis dans le bus... on a parlé pendant 10 mn... il avait l'air content et rassuré. Et moi le sourire aux lèvres je monte mes 2 étages. Heureusement ma fille n'est pas là je n'aurais pas à justifier mon sourire.

Mais au moment de me mettre au lit, toujours ce manque. Toujours cette envie de me blottir contre lui. Et toujours l'oreiller comme partenaire de lit.

Mardi... même journée... Attente toute la journée un appel qui ne vient pas, un texto qui ne vient pas... la journée est longue. 17h45 le téléphone sonne, il me demande si je peux l'attendre pour prendre le train, il doit passer au bureau après sa formation. OK pas de soucis. 18h15 téléphone à nouveau, il sera en retard est-ce que je peux attendre pour le train suivant ? Oui pas de soucis...

- (l) Et dis ? ça te dis un Mc Do ce soir ?
- (m) Ah ben oui pourquoi pas ?
- (l) Tu appelles ta fille pour savoir si elle veut venir ? vu qu'elle veut toujours venir ?
- (m) Ok pas de soucis.

Et nous avons donc diné tous les trois à Mc Do. On a mangé, on a discuté, on a ri. J'ai ri à ses bêtises et à ses blagues. Je m'en étonne moi-même j'ai toujours trouvé son humour comment dire... enfin je n'ai jamais trop été réceptive à son humour... J'ai passé un très bon moment. Il me ramène chez moi et je regrette déjà ce moment de la séparation où on rentre chacun chez nous.

****

Voilà les filles. J'ai été un peu (beaucoup) longue mais je ne sais plus où j'en suis. Je sais que ni l'un ni l'autre ne fera quoi que ce soit pour se remettre ensemble. Lui tiens trop à sa liberté et moi j'ai trop peur de me prendre une autre claque.

Je me plaignais de ne plus savoir ce que c'était d'avoir le coeur qui bat pour quelqu'un, là je le sais, sauf que ce n'est pas pour la bonne personne...

Comment est-ce possible ?

Bisous les filles

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Commentaires
L
Les hommes et l'amour, c'est bien compliqué... [Clin d oeil]<br /> Et j'ai toujours bien du mal à donner quelque conseil que ce soit dans de telles conditions...<br /> <br /> Peut-être ne devrais-tu pas trop réfléchir, prendre les choses comme elles viennent, essayer de ne pas trop penser à ce qui peut se passer ou non...<br /> <br /> Mais, tu vois ma Véro, rien qu'en l'écrivant, je me rends compte à quel point il est compliqué de se mettre à la place de l'autre... [Clin d oeil]<br /> Marie a raison : c'est personnel tout ça !!!<br /> <br /> Je te souhaite en tout cas de très vite voir clair dans tout cela et, quoi qu'il arrive, essaie de prendre chaque bon moment et d'en profiter à fond quand il se présente à toi !<br /> <br /> Plein de bisous !!!<br /> [biz] [biz] [biz]<br /> Belle nuit à tout le monde !<br /> <br /> [flash][lilly][flash]<br /> .
M
bon alors je viens de lire très attentivement ton article...tout d'abord je tiens à te dire qu'il est divinement bien écrit (si si je t'assure) j'ai ressenti beaucoup d'émotion en le lisant...<br /> tu nous demandes ce qu'on en pense...est-ce mes conseils vont t'eclairer...? pas sûr...une histoire comme çà, c'est tellement personnel...pose toi juste une question...es-tu réellement troublée par l'homme ou juste par un grand besoin de tendresse...? je crois déjà que tu devrais commencer par çà....<br /> je t'embrasse ma véro...et mon mail est ouvert...<br /> marie.
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